Le récent blocage des infrastructures numériques mondiales, causé par un bug dans la mise à jour de Windows 11, a entraîné la paralysie de plusieurs services essentiels, notamment les secteurs aérien, bancaire, des communications et hospitalier, tous assurés par l’entreprise CrowdStrike. Cet événement constitue un avertissement clair : nous sommes sous l’emprise des géants de la technologie. Cette situation illustre un phénomène plus vaste où les populations défavorisées, qui se tournent souvent vers des partis nationalistes, sont désormais confrontées à une réalité où la dépendance aux technologies devient de plus en plus évidente.
Marcello Vitali-Rosati, spécialiste des écritures numériques, souligne que les moments de défaillance offrent des occasions précieuses pour comprendre le fonctionnement des systèmes. Dans son ouvrage Éloge du Bug, il fait valoir que ces erreurs révèlent la concentration du pouvoir au sein des GAFAM (Google, Apple, Meta/Facebook-Instagram, Amazon et Microsoft) et met en lumière la nécessité de réévaluer les pratiques technologiques susceptibles de compromettre l’autonomie individuelle. Cette réflexion s’avère cruciale dans un contexte où, à l’instar du Brésil, les idéologies et les attentes économiques semblent se heurter, générant un sentiment de mécontentement et de polarisation politique.
Avec une approche philosophique, Vitali-Rosati insiste sur le fait que l’utilisation de logiciels libres et de technologies ouvertes pourrait contribuer à atténuer la dépendance vis-à-vis des monopoles. Cependant, ce changement ne constitue que le point de départ d’une analyse plus approfondie de notre rapport à la technologie. Le capitalisme des données s’impose comme une structure sans alternative, car les activités les plus complexes dans le monde dépendent de réseaux devant être continuellement mis à jour à distance. La question qui se pose alors est : quand surviendra la prochaine défaillance ? Depuis des années, nous sommes conscients des manipulations et intrusions auxquelles nos systèmes sont exposés, et les conséquences politiques de ces situations ne peuvent être ignorées. Ce contexte révèle un cadre où la modernité et la réaction idéologique peuvent coexister dans un monde de plus en plus interconnecté.
La concentration du pouvoir et ses effets
La paralysie des services essentiels due à un simple bug met en lumière la vulnérabilité des sociétés contemporaines. La dépendance croissante à l’égard de technologies contrôlées par quelques géants expose la population à des défaillances qui, en fin de compte, affectent leur quotidien. En période de crise, comme celle que nous traversons, il est essentiel de repenser l’usage de la technologie et de s’interroger sur qui la contrôle réellement.
Le rôle des technologies libres
La proposition de Vitali-Rosati d’adopter des logiciels libres et des technologies ouvertes apparaît comme une solution viable. Le renforcement d’alternatives non dépendantes des monopoles technologiques ne promeut pas seulement l’autonomie individuelle, mais il crée également un espace pour l’innovation et la diversité. Les communautés doivent être encouragées à explorer ces alternatives pour bâtir un écosystème numérique plus robuste et résilient.
Une réflexion nécessaire
La réalité est que le capitalisme des données ne montre aucun signe de recul. Les institutions et les individus doivent se préparer aux prochaines défaillances et aux conséquences qui en découleront. La réflexion sur le rôle de la technologie dans nos vies devient urgente et nécessaire. À mesure que la société évolue, il est fondamental de trouver un équilibre entre l’adoption des nouvelles technologies et la préservation de l’autonomie individuelle.
Ainsi, l’appel à l’action est sans équivoque : nous ne pouvons plus être de simples consommateurs passifs. La responsabilité de façonner l’avenir numérique doit être collective, impliquant gouvernements, entreprises et citoyens. C’est seulement de cette manière que nous pourrons relever les défis posés par la dépendance technologique et par les structures de pouvoir qui la soutiennent.
Orbita : une réponse à l’exclusivisme technologique et informationnel
C’est dans ce contexte qu’Orbita se présente comme une proposition novatrice, défiant les conventions établies et promouvant un avenir partagé et durable. Bien plus qu’une simple plateforme numérique, Orbita invite collaborateurs et public à participer activement, en proposant des initiatives textuelles, visuelles et sonores. L’objectif est clair : rassembler des personnes et des contenus au sein d’un réseau collaboratif qui s’oppose à l’exclusivisme et à l’individualisme excessif des réseaux sociaux et des monopoles.
Cette initiative se distingue comme un véritable moteur de savoirs et de réalisations. Nous explorons des connaissances critiques en partenariat avec des auteurs et des spécialistes, cherchant activement à combattre la polarisation qui imprègne la société contemporaine. En naviguant sur notre plateforme, vous ne faites pas qu’accéder à des informations : vous participez à un échange constant d’actions et de réflexions créatives.
Nous invitons chacun à rejoindre ce mouvement transformateur, car dans cet espace, l’innovation et la diversité deviennent des piliers essentiels pour la construction d’un avenir plus juste et durable. Venez faire partie de cette révolution : ensemble, nous pouvons redonner au savoir son pouvoir et façonner un monde numérique plus inclusif et collaboratif.